Le préfet de Guadeloupe a annoncé, avant hier, de nouvelles restrictions face à la progression inquiétante de l’épidémie dans notre pays.
Ces mesures s’appliquent encore une fois à la population, et leur application contraint encore davantage le monde économique, continuant d’en fragiliser des acteurs déjà mis à mal par les précédentes mesures
La menace qui pèse nécessite obligatoirement des réactions à sa mesure. Mais après un an de fermeture, de « stop go», d’interdiction d’utiliser les plages, de couvre feu, la Guadeloupe reste perméable à l’arrivée du virus et ses variants. Tous les pays qui ont pu juguler le nombre de cas chez eux ont pu le faire en combinant les gestes barrières et le strict contrôle des personnes arrivant sur le territoire.
Or, depuis un an, nous savons que les attestations de test PCR sont facilement trafiquées, qu’il n’y a aucun contrôle des respects de la quarantaine
La mise en place des motifs impérieux ne fait que participer à la fragilisation de l’économie et non à la fin de la circulation du virus.
L’avantage de la situation insulaire est encore la facilité de contrôle de échanges Il est temps de sortir d’une gestion de la crise dans l’urgence en prenant exemple dans les territoires similaires au notre et qui réussissent à juguler cette pandémie
La gestion actuelle plonge la population dans une phase de doute, plonge les services de santé dans une tension dangereuse.
Avoir du courage politique, c’est refuser sous prétexte de compétences dévolues, une organisation incohérente et mortifère sur le long terme Ce sont les personnes précaires et les petites entreprises qui sont les premières victimes.
Depuis le mois de décembre, L’ANG alerte et propose un protocole Les admonestations envers la population, les voeux pieux ne seront pas suffisants
Seule la cohérence de l’action publique peut porter des fruits
" Covid
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