Depuis des mois, l’ANG alerte sur la non applicabilité du pass sanitaire et de l’obligation vaccinale en Guadeloupe, au regard de la sous vaccination du pays.
Le maintien, coûte que coûte, par le gouvernement de cette volonté, conduit à des violences faisant des victimes dans tous les pans de la société :
– patients qui ont du mal à trouver une offre de soin de qualité
– personnels non vaccinés qui se retrouvent sans emploi et sans revenus
– personnels vaccinés travaillant sous pression permanente, tant psychologique que physique
– direction du CHU agressée physiquement pour avoir appliqué avec zèle les directives de l’État.
Tous les jours nous allons vers une nouvelle escalade qui laisse peu d’espoir aux citoyens. Les positions extrêmes et dogmatiques ne permettent pas une sortie de crise alors même que les contaminations repartent à la hausse. Seule la discussion apaisée et constructive entre Guadeloupéens, basée sur le respect des uns et des autres peut permettre de trouver des solutions adaptées. L’Etat, quant à lui doit retrouver le chemin du dialogue au lieu de faire des déclarations clivant davantage la société, ainsi que l’assume le Président français lors de ses dernières déclarations.
Contraindre une population en période de crise, en période d’affaiblissement de la parole politique ne permettra pas remettre en place le système de santé Guadeloupéen.
Le pragmatisme et la voie du dialogue doivent primer : l’ANG appelle l’ensemble des acteurs à plus de clairvoyance, et au retour du dialogue.