Jour : 27 octobre 2021

Le pass sanitaire n’est pas applicable en l’état, en Guadeloupe !

Le pass sanitaire n’est pas applicable en l’état, en Guadeloupe !

 

Depuis le mois de juillet, l’ANG s’est positionnée fortement contre le pass sanitaire comme outil de chantage à la vaccination. Le bon sens le commande tout simplement.

Aujourd’hui, les clubs sportifs, les associations, les acteurs culturels, les petites entreprises déjà lourdement sinistrées sont tout simplement asphyxiés. En témoigne la fermeture de Centre Nubret, institution sportive ou encore les difficultés exprimées des compagnies de danse à l’instar de l’école Sa ki Taw de Mario Coco, par exemple.

L’ANG soutient avec force les restaurateurs mobilisés ce jeudi 28 octobre pour dire leur impossibilité d’appliquer des règles contre-productives pour leur activité et la régulation de la situation sanitaire sans pouvoir assurer leur chiffre d’affaire, alors même que leurs établissements n’ont pas été désignés comme vecteurs de clusters.

Cet entêtement, cette politique du chiffre n’a jamais été efficace et elle met aujourd’hui les restaurateurs dans la rue pour défendre leur gagne-pain, pour défendre leur entreprise, pour défendre nos emplois. Cette politique de répression qui va jusqu’à menacer les infirmiers libéraux de sanction en cas de non-continuité des soins alors même que c’est l’ARS qui brandit la suspension plutôt que la discussion.

Sur un territoire où la qualité des soins laisse à désirer, où nous enregistrons des records de mortalité, où la désorganisation des soins et l’absence de coordination et une défiance sans commune mesure nourrie par une communication désastreuse autour de la vaccination, ont conduit à une surmortalité, comment est-il possible de continuer cette gestion autoritaire sans faire le point, sans évaluation, sans penser à une réorganisation des stratégies inefficaces encore en cours ?

Nous savons tous que cette situation est inextricable et que si les menaces n’ont pas fonctionné depuis 4 mois, elles ne font que déliter un peu plus la société guadeloupéenne.

Il est temps de prendre nos responsabilités. L’ANG appelle fortement la classe politique à se positionner, à porter haut et fort les nécessaires ajustements appropriés pour notre contexte, et salue les élus qui se sont déjà exprimés sur ces questions.

Plus encore, nous appelons à une réflexion en profondeur sur notre système de santé et sur la fin d’une organisation qui laisse dans des mains sourdes et sans contre pouvoir les choix qui pèsent sur notre santé et notre quotidien.

Quatre mois après les élections départementales et régionales, où nous avons tous exposé une vision pour une Guadeloupe responsable, une Guadeloupe qui se pense par elle-même, ensemble ayons le courage de répondre aux questionnements de nos compatriotes et de faire, d’établir la confiance et le dialogue avec eux plutôt que les injonctions méprisantes.

Le Boula

Affaire drapeau guadeloupéen : Alexandre Rochatte contre nos couleurs, la Guadeloupe a choisi !

Affaire drapeau guadeloupéen : Alexandre Rochatte contre nos couleurs, la Guadeloupe a choisi !

Le drapeau guadeloupéen a été hissé sur le mât de la préfecture de la Guadeloupe à Basse-Terre dans la nuit du 25 au 26 octobre 2021 en lieu et place du drapeau français. Ne se contentant pas d’un communiqué dénonçant ce que la loi française pourrait assimiler à un délit, Alexandre Rochatte a affirmé que notre Rouge-Jaune-Vert était une «emblème communautariste».

Le préfet de Guadeloupe est un récidiviste car c’est ce même argument de « séparatisme » et de
« communautarisme » qu’il avait utilisé pour refuser l’ouverture d’une école panafricaniste ici en Guadeloupe, terre majoritairement constituée d’afro-descendants. La répétition par Alexandre Rochatte de termes non appropriés confine au moins à l’ignorance crasse ou pire, à la bêtise, deux caractéristiques incompatibles avec sa fonction.

Répéter des éléments de langage niant la réalité qu’il a sous les yeux est désormais inutile : le drapeau proposé par l’UPLG est devenu le drapeau de la Guadeloupe. Il suffit de voir le nombre d’associations culturelles, de groupements politiques, de chanteurs, de personnalités, de ligues sportives, de jeunes, d’élèves, d’étudiants arborant fièrement nos couleurs.

Faire semblant de ne pas voir qu’il n’y a en Guadeloupe qu’un seul danger communautaire est inutile. Ce danger est celui de la minorité immigrée de France hexagonale arborant sa consanguinité ethno-sociale dans des ghettos monocolores, des zones dans lesquelles les autochtones ne sont pas les bienvenus, des réseaux professionnels excluant nos jeunes formés, les condamnant de plus en plus souvent à l’exil.

Ignorer l’histoire du lieu où il se trouve relève de l’ignorance. Notre drapeau s’est nourri du sang et la sueur de nombreux militants et de nombreuses luttes sociales qui ont permis à notre peuple d’affirmer sa singularité.

Nous accuser de « communautarisme » et ne pas voir la poutre de drapeaux breton, corse, basque, occitan, kanak, polynésien bien présents dans l’œil de la république française relève d’un bien curieux tropisme.

Quel que soit ce que l’on pense du contenu de cette action-drapeau, il est de notre devoir de répondre à l’insulte préfectorale, surtout que l’adhésion à ce drapeau est grandissante, depuis longtemps.

Nous appelons d’ores et déjà les organisations politiques, les élus et en 1er lieu les présidents des collectivités majeures Ary Chalus et Guy Losbar, les maires, à nous rassembler afin d’adopter définitivement, le drapeau guadeloupéen. Comme chez nos voisins Guyanais par exemple, nos bâtiments publics verront alors flotter, avec fierté, notre Rouge-Jaune-Vert étoilé.

Le Boula

À PROPOS

L’Alyans Nasyonal Gwadloup est un mouvement politique ET citoyen, regroupant à la fois des autonomistes et des indépendantistes, tous unis sous la bannière du nationalisme.

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